Culture
De AMC FAC ORSAY.
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Langage
Il existe plusieurs langues chinoises : le Mandarin (langue standardisée officielle depuis 1956, construite sur une variante pékinoise du Mandarin traditionnel du nord), le Cantonais (au sud), et d'autres encore. Chacune étant elle-même déclinée en plusieurs dialectes régionaux. On aboutit donc à une multitude de langages ayant évolués dans le temps, comparable à la multitude des styles de wushu ...
En outre, il existe plusieurs façons d'écrire ces langues : sinogrammes (dessins représentant à l'origine un concept, remontant à 200 ans avant JC, chacun ayant sa prononciation équivalente à une syllabe complète, prononciation qui peut donc différer selon la langue parlée), alphabets (comme le Zhuyin Fuhan ou Bopomofo, développé au XIXè siècle, composées de caractères plus ou moins inspirés des sinogrammes et représentant chacun un son élémentaire) et romanisations (transcriptions des sons chinois en utilisant l'alphabet latin). Un mot chinois est donc à la base formé de plusieurs concepts qui se complètent pour donner un sens univoque complet (et parfois très détaillé ...). On peut donc l'écrire à partir d'un ou plusieurs sinogrammes. Chaque sinogramme peut à son tour être transcrit en plusieurs caractères chinois. La romanisation est affaire compliquée car cela revient à transcrire un son, or les lettres latines ne sont déjà pas prononcées de la même façon dans toutes les langues occidentales ! C'est pourquoi il existe plusieurs systèmes de romanisation du chinois.
Les romanisations les plus connues, mais là encore loin d'être les seules, sont les systèmes : WADE (ou WADE-GILES, créé par des anglophones du 19è siècle) et le PINYIN (système international en vigueur, reconnu par les chinois eux-mêmes).
A cela se superpose aussi des déformations liées à la phonétique et selon l'origine du traducteur (Li pour un français ou un allemand peut devenir Lee pour un américain ... Ji peut devenir Gee ...).
en supposant que l'on a bien compris (et donc bien prononcé) l'idéogramme (car il y a parfois plusieurs sens possibles pour un même symbole, et donc plusieurs prononciations au sein d'un même dialecte), il existe plusieurs façons de transcrire les phonèmes chinois en écriture romane (alphabet latin). Les plus connus,
Il n'y a donc à l'origine qu'une différence purement "alphabétique", et pas du tout conceptuelle, entre :
- Tai Chi Chuan (WADE) et Taiji Quan (PINYIN)
- Kung Fu (WADE) et Gong Fu (PINYIN)
- Chi Kung (WADE) et Qi Gong (PINYIN)
- Shaolin (américain ?), Siu Lam (cantonais YALE) et Xiao Lin (mandarin PINYIN)
- Weng Chun Kuen (WADE), Wing Cheun Kyun (cantonais YALE), Yong Chun Quan (mandarin PINYIN), Vinh Xuan Quyen (vietnamien ?), Ving Tsun (allemand ???), Wing Tsun (amalgame inepte qui a cependant été déposé comme marque commerciale par une certaine école privée !!!...) et même Wyng Tjun (là je me demande bien d'où ça vient, ça figure dans la page wikipedia français ...)
- Jeet Kune Do (américain japanisé ? ou japonais américanisé ?) et Jie Quan Dao (mandarin PINYIN)
- Sifu (cantonais WADE) et Shi Fu (mandarin PINYIN)
- Bruce Lee (surnom américain) et Jun Fan Li (mandarin PINYIN ; en chinois, on met d'ailleurs toujours le nom de famille en premier, donc c'est en fait Li Jun Fan) et Li Xiao Long ("Li, le petit Dragon" : son sobriquet chinois, en mandarin PINYIN)
- etc.
Cependant, certaines personnes se sont servi de ces différences d'écriture pour justifier plus tard une variante dans leur pratique, voire même pour créer leur propre style ou école.
Enfin, certains termes, sous influence naïve (par des traducteurs occidentaux non-initiés) ou perverse (par velléités commerciales de certaines écoles américaines des années 70 de garder pignon sur rue malgré la réforme culturelle chinoise, ou velléités politiques de la Chine elle-même pour adapter sa tradition aux modèles occidentaux comme les JO, etc.) ont vu changer leur signification originale :
- wushu, à l'origine (moyen-âge) "arrêter la lance" puis "art de la guerre" (englobant donc tous les arts martiaux chinois, internes, externes ou énergétiques ... distinction qui en fait n'existait pas à l'époque, tout le monde pratiquait les 3 niveaux !), est devenu depuis les années 60 synonyme des styles de compétition technique (changquan + nanquan + taiji), et à présent compétition technique + sanda (boxe chinoise moderne) ;
- kungfu, à l'origine "oeuvre de l'Homme", est devenu synonyme de "art martial chinois (externe)".
Vous trouverez une nomenclature générale et évolutive des termes techniques du wushu ici-même (en travaux ...).
Histoire
Géographie
- chine du nord
- chine du sud
- périphérie
à suivre ...
Philosophie
- bouddhisme
- les 5 piliers physiques et les 5 piliers mentaux
- taoïsme
- yin et yang
- confucianisme
à suivre ...
Wushu
- "wushu" et "kungfu" : voir ici
- interne
- externe
- échauffements, renforcements, étirements, diététique, hygiène
- énergétique
- les 5 énergies
à suivre ...
Autres thèmes
- les différents styles
- des querelles de grades à l'origine des "ceintures"
- la place du wushu parmi les Arts Martiaux du monde [ pdf - 372Ko - 4 pages ] (par Philippe Marty)
- la place des Arts Martiaux dans notre société européenne contemporaine [ pdf - 136Ko - 1 page ] (avec la permission de Roland Habersetzer)
à suivre ...
Conclusion
- par Filip Rudnyckyj, le 22 décembre 2008
Tous les minéraux, tous les végétaux, tous les animaux et tous les humains sont traversés d'une énergie vitale. En outre cette énergie circule aussi à l'extérieur : elle est dans l'eau, la terre, le feu, le bois, le métal ...
L'être humain se divise en trois parties : le corps physique, le corps énergétique et l'esprit. Idem pour les animaux. Le corps énergétique intérieur est la somme du courant qui traverse tous les faisceaux (méridiens), la somme du courant des organes, la somme du courant dans le sang. Ce corps énergétique rayonne à l'extérieur selon les sentiments, les émotions, les pensées, les actions, l'état de santé propre à chaque être.
On peut considérer un être humain comme une batterie qui se décharge plus ou moins vite en fonction de ses blocages énergétiques dus à ses actions, émotions, sentiments, pensées créés par lui-même. Les disfonctionnements sont dus aussi aux diverses pollutions extérieures.
On peut ralentir le processus de déchargement si nous respectons certaines règles : pratique régulière, hygiène corporelle, hygiène de vie, respect des lois naturelles, équilibre mental et moral. Au stade de la "maîtrise", le processus de rechargement se met en action et élève le niveau vibratoire.
Nous avons tous le libre arbitre de nos choix et décisions. Pour évoluer, une série d'épreuves sont à réaliser, elles peuvent être douces ou dures, elles sont là pour que l'on évolue par l'expérience de la loi de "cause à effet".
Pour ceux qui souhaitent savoir au sujet du "Qi dans le combat martial", je vous propose de vous reporter vers les nombreux ouvrages et internet traitant le sujet. Par contre je vous propose une évolution de la phrase "le Qi dans le combat martial" pour lui donner une vibration. Si vous transformez le mot martial avec Vie, ça devient "le Qi dans le combat de la Vie", puis transformez le mot combat par épreuves, ça devient "le Qi dans les épreuves de la Vie", puis transformez le mot épreuves par le mot jeu, ça devient "le Qi dans le jeu de la Vie", puis transformez le mot jeu par expérience, ça devient "le Qi dans l'expérience de la Vie", puis transformez Qi en coeur, ça devient "le coeur dans l'expérience de la Vie", puis transformez coeur en amour, "l'amour de l'expérience de la Vie". Elle résonne mieux ?